2023 est déjà loin derrière nous… Alors que reste-t-il d’une année d’attentisme influencée par la hausse des taux et d’une épargne sans risque rémunératrice ?
Certaines classes d’actifs financières ont su tirer leur épingle du jeu en offrant un « market timing » attractif… mais les grands gagnants de l’année passée sont les comptes et dépôts à terme ayant pu atteindre un rendement entre 4 et 5 % chez certains établissements bancaires.
Prenons le temps de balayer les principales classes d’actifs et leurs perspectives !
L’épargne bancaire est toujours une composante importante du patrimoine des Français avec en première ligne une collecte nette de 25 milliards d’euros sur le livret A en 2023, dont le taux a été revalorisé à 3 % jusqu’en 2025. Intéressant donc pour placer son épargne liquide, mais toujours en dessous du niveau de l’inflation, ce qui constitue un mauvais choix sur du long terme.
Délaissés jusqu’à peu de temps, les fonds monétaires présentent au mois de janvier des taux actuariels entre 3 et 3,5 %. Ils sont la position idéale d’attente, dans un objectif de peaufiner sa stratégie d’investissement ou d’avoir une réserve de trésorerie pour saisir des opportunités et placer cette trésorerie. L’utilisation de ces fonds sera revue en cas de baisse des taux.
De belles opportunités sur les obligations « Investment Grade » permettant d’encaisser des intérêts et d’espérer des plus-values dans le cadre d’une gestion active. En effet, si un éventuel ralentissement économique se matérialise et que les banques centrales diminuent les taux d’intérêt, la valorisation de ces obligations devrait bien se comporter.
Attention, aux défauts des entreprises de plus petite taille et plus risquées.
Troisième meilleure performance depuis 10 ans du CAC 40, qui réalise 16,5 % en 2023. Les distributions des 40 plus grandes entreprises françaises cotées s’élèvent à 97,5 milliards d’euros !
Et que dire des « 7 magnificents » (5 GAFAM + Nvidia & Tesla) qui règnent sur les marchés cotés ? Entre +45 % pour Alphabet la « moins » performante et + 217 % pour Nvidia.
Des hausses qui toutefois pourraient être contrariées par un ralentissement économique global ou un risque non embarqué lié à des facteurs exogènes… Les attentes sur les marchés actions restent donc limitées à ce stade.
Entre visibilité sur la performance et protection du capital en cas de scénarios défavorables, les produits structurés devraient continuer d’attirer les investisseurs tout au long de 2024. En effet, la multitude de formules et d’indices permettent d’accompagner les différents évènements économiques et s’adaptent à la plupart des stratégies d’investissement.
Les levées en Private Equity ont souffert l’an passé, notamment à cause du coup d’arrêt des institutionnels. On peut donc être confiant sur les stratégies de LBO small et mid cap bien sélectionnées, dont les track records robustes dans le temps seraient résilients à un ralentissement économique.
Les besoins de liquidité comblés par les opérations de GP et LP leds offrent un excellent couple rendement/risque pour les investisseurs sur les marchés du secondaire.
Enfin, le crédit et la dette privée bénéficient d’un regain d’attractivité grâce à la combinaison hausse des taux / désintermédiation bancaire.
En ce début d’année, la diversification reste le maître mot en gestion privée, la plupart des classes d’actifs financiers offrant leur lot d’opportunités.
Avec un nouveau cycle immobilier devant nous, les discussions patrimoniales seront certainement riches les prochains mois…
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
Le programme immobilier Le Mathurin Régnier, situé dans le 15ème arrondissement de Paris, offre aux investisseurs avisés une opportunité unique d'acquérir un bien d'exception dans un cadre de vie privilégié. Cet immeuble haussmannien, caractérisé par son élégance et son raffinement, propose des appartements en nue-propriété sur une durée rare de 10 ans, une formule d'investissement particulièrement avantageuse.
En 2024, le marché des produits structurés a connu une nouvelle très belle année avec des gains des parts de marché marqués dans les allocations d’actifs des gestionnaires de patrimoine. Les raisons sont multiples et maintenant connues : intérêt croissant pour les unités de compte, désintérêt pour l'immobilier, capacité d'adaptation des produits structurés...
Lorsqu'on veut décrire un produit structuré, on s'attache à présenter sa maturité, son rendement cible, son sous-jacent ou encore son niveau de risque en capital. À ces caractéristiques s'en ajoute une, tout aussi essentielle, la qualité de l'émetteur et son funding.
L'immobilier résidentiel reste un secteur de choix pour les investisseurs à long terme, mais l'horizon 2025 s'annonce comme un tournant majeur. Les évolutions démographiques, les enjeux écologiques, les attentes des consommateurs, ainsi que les nouvelles tendances sociétales et technologiques façonnent un marché en profonde mutation. Quelles orientations prendre ? Quels types de biens privilégier ? Quelles sont les grandes tendances et convictions qui devraient guider la sélection en 2025 ?
Quel chef d'entreprise ou particulier acquérant un bien immobilier n'a pas un jour rêvé de pouvoir être à la place de la banque pour son emprunt ? Revenus fixes et stables, profil de risque maîtrisé et la possibilité d'obtenir des garanties. À travers la dette privée, c'est en quelque sorte cette position qui s'offre désormais à l'investisseur, grâce au développement de solutions d'investissement accessibles aux particuliers.