Pour diminuer la fiscalité, deux solutions sont à la disposition des contribuables français : la réduction d’impôt et la déduction fiscale.
Mais quelles sont les différences entre ces deux solutions ?
La réduction d’impôt, comme son nom l’indique, vient diminuer directement l’impôt dû, dans la limite de 10 000 €.
Les solutions les plus fréquemment utilisées sont :
Comme la souscription au capital d’entreprises en direct ou via des Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) ou des Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI), l’acquisition de biens immobiliers régis par des dispositifs spécifiques type Pinel, Denormandie, des opérations en outre-mer, dans les domaines forestiers…
Entretien du logement, aide aux devoirs, aide aux personnes âgées…
À noter que ceux-ci ne sont pas comptabilisés pour le plafond des 10 000 € de réduction d’impôt.
La déduction fiscale vient diminuer la base imposable. En réduisant celle-ci, le gain d’impôt est ainsi proportionnel à la tranche marginale d’imposition (de 11 % à 45 % selon les contribuables).
Cette solution est particulièrement adaptée pour les personnes situées dans les tranches d’imposition élevées.
Parmi les mécanismes éligibles, les plus répandus sont :
À noter, que ces dispositifs de déduction fiscale, exclus du plafonnement des niches fiscales, ont chacun leur propre plafond de déduction.
Pour optimiser l’impôt à régler, il est souvent pertinent de combiner plusieurs dispositifs de réduction d’impôts et de déduction fiscale. L’accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine s’avère opportun, pour combiner objectifs patrimoniaux et optimisation de la fiscalité.