Nvidia semble inarrêtable. Sa percée en Bourse laisse même les plus optimistes pantois : elle pèse, désormais, 2 975 milliards de dollars environ (environ 2 730 MM€), tout juste 10MM$ derrière une « Apple » qui pourrait bien se voir rapidement croquer. En effet, devant Nvidia, seules deux entreprises américaines affichent encore des capitalisations supérieures : Microsoft (3 150 MM$) et Apple (2 985 MM$). À titre de comparaison, sa capitalisation actuelle dépasse celle de l’intégralité du CAC 40 (2 400MM€), l’indice français regroupant les 40 actions les plus négociées, parmi lesquelles on retrouve LVMH, Hermès, L’Oréal ou encore TotalEnergies.
L’ascension de Nvidia, passé du statut de fabricant de puces de niche à celui de l'une des plus grandes entreprises au monde, tient en majeure partie à la frénésie entourant l’Intelligence Artificielle. La société avait été créée en 1993 pour améliorer le rendu graphique dans les applications de jeux vidéo et multimédia avec des processeurs graphiques (GPU) venant épauler dans cette tâche les processeurs classiques de calcul (CPU) comme ceux proposés par Intel ou AMD.
À partir de 2022, elle a su réinventer ses produits pour en étendre l’utilisation aux supercalculateurs, à l’automobile (conduite assistée et voiture autonome), aux mobiles, à la robotique autonome… et surtout aux datacenters, imposant ses processeurs comme une solution incontournable dans l’entrainement des modèles d’IA.
Le podium mondial des sociétés de semi-conducteurs va connaitre un grand chambardement cette année. Selon le cabinet IC-IQ, Nvidia devrait devenir le numéro un mondial du marché en 2024, détrônant Intel qui détenait ce titre depuis plus de 30 ans. La fête ne fait que commencer pour Nvidia, mais le copieux gâteau de l’IA attire toutes les convoitises. AMD commercialise déjà sa propre GPU dédiée à l’IA. Intel devrait suivre rapidement. Apple, Microsoft ou Amazon en développent aussi de leur côté. Mais Nvidia jouit « d’années d’avance » pour quelque temps encore avec une part de marché de plus de 95% dans les puces dédiées à l’IA, une part de marché dont disposait Intel il y a encore 10 ans dans les serveurs les plus puissants…
Achevé de rédiger le 06/06/2024
Depuis le début de l'année, le CAC 40 recule de -2 %, tandis que l'EuroStoxx 50 progresse de 9 %, le DAX, malgré les problèmes économiques allemands, de 15 % et l'IBEX (indice de la bourse espagnole) de 20 % (performances dividendes réinvestis).
Les derniers chiffres économiques publiés montrent que l'inflation diminue et l'activité patine en zone Euro. En conséquence, la Banque Centrale Européenne qui a commencé à baisser ses taux d'intervention (3,5 % au 16/10/2024) devrait poursuivre ce mouvement dans les trimestres à venir. En 2025, les marchés escomptent qu'ils se situeraient autour de 2 %. Alors quelles en sont les implications en matière d'investissement et d'allocation d'actifs ?
20,97, c'est le niveau de l'indice V2X au 4 octobre 2024. Cet indicateur mesure la volatilité sur les marchés d'option de l'Euro Stoxx 50. Il donne une information sur le degré d'incertitude ressenti par les acteurs du marché boursier.
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L’impôt sur le revenu (IR) assure 26 % des recettes de l’État.
C'est le niveau des taux 10 ans sur les obligations du trésor US au 08 avril 2024.