En l’espace de deux ans, l’Euro Stoxx Small Cap[1] aura rendu la surperformance qu’il avait accumulée au cours de la décennie précédente. Les prochaines années ouvriront-elles un nouveau cycle favorable aux « Small Cap ? »
Le choc d’inflation, la hausse des taux, l’invasion de l’Ukraine et le ralentissement économique ont été autant de vents contraires puissants pour les petites valeurs. Les modèles économiques ont été fragilisés par la hausse des taux, les efforts d’ajustement demandés par les grandes valeurs, souvent donneurs d’ordre, ont amputé leur profitabilité et l’absence de pricing power pour certaines, ne leur a pas permis de répercuter dans les marges, les hausses de coûts des entrants.
Lorsque les grandes capitalisations (Euro Stoxx Large Cap) ont vu leurs résultats croître de 50 % depuis 2019, ceux de l’Euro Stoxx Small Cap ont cru de seulement 20 %. Les taux de marge des premières ont été améliorés de 8 % à 10 %, lorsque que sur les small cap, ils ont baissé de 5,5 % à 4,5 %.
Les arguments qui avaient autrefois fait leur succès - actionnariat dirigeant permettant un alignement des intérêts du dirigeant sur celui des actionnaires, dirigeants plus impliqués dans le quotidien de l’entreprise, croissance soutenue, plus grande agilité - n’ont pas joué dans le dernier cycle économique.
La baisse relative des cours a néanmoins permis de restaurer la prime de risque du segment avec un PE[2] de 12 fois les résultats attendus sur les 12 prochains mois, contre un PE de 14 pour les Large Cap. Certaines sociétés, jugeant que la valeur intrinsèque n’est pas suffisamment reconnue par les marchés, préfèrent ainsi se retirer de la cote.
De plus, les analystes semblent à nouveau optimistes sur la capacité de ces sociétés à faire croître leurs résultats sur les prochains exercices. Ils attendent une progression des résultats de l’ordre 50 % d’ici à 2025, contre une quasi-stagnation pour les Large Cap.
Toutefois, l’univers des Small Cap étant beaucoup moins couvert par les analystes que celui des Small Cap, il convient de considérer ces chiffres avec prudence.
La baisse des taux attendue et une légère reprise économique en 2025 pourrait conforter ce scénario optimiste. Il sera cependant nécessaire de convaincre des investisseurs qui ont pour le moment déserté ce segment.
[1] L’Euro Stoxx Small Cap est un indice représentatif des valeurs présentant les plus faibles capitalisations de l’Eurostoxx. Il est composé de 85 valeurs dont la capitalisation médiane s’élève à EUR 3 MM. Sur ce critère, l’indice correspond davantage à un segment « Midcap » qu’au « Small Cap ».
[2] PE ou Price Earning Ratio. Cet indicateur correspond au ratio entre les résultats par actions et le cours des actions. Source Bloomberg
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
Le programme immobilier Le Mathurin Régnier, situé dans le 15ème arrondissement de Paris, offre aux investisseurs avisés une opportunité unique d'acquérir un bien d'exception dans un cadre de vie privilégié. Cet immeuble haussmannien, caractérisé par son élégance et son raffinement, propose des appartements en nue-propriété sur une durée rare de 10 ans, une formule d'investissement particulièrement avantageuse.
En 2024, le marché des produits structurés a connu une nouvelle très belle année avec des gains des parts de marché marqués dans les allocations d’actifs des gestionnaires de patrimoine. Les raisons sont multiples et maintenant connues : intérêt croissant pour les unités de compte, désintérêt pour l'immobilier, capacité d'adaptation des produits structurés...
Lorsqu'on veut décrire un produit structuré, on s'attache à présenter sa maturité, son rendement cible, son sous-jacent ou encore son niveau de risque en capital. À ces caractéristiques s'en ajoute une, tout aussi essentielle, la qualité de l'émetteur et son funding.
L'immobilier résidentiel reste un secteur de choix pour les investisseurs à long terme, mais l'horizon 2025 s'annonce comme un tournant majeur. Les évolutions démographiques, les enjeux écologiques, les attentes des consommateurs, ainsi que les nouvelles tendances sociétales et technologiques façonnent un marché en profonde mutation. Quelles orientations prendre ? Quels types de biens privilégier ? Quelles sont les grandes tendances et convictions qui devraient guider la sélection en 2025 ?
Quel chef d'entreprise ou particulier acquérant un bien immobilier n'a pas un jour rêvé de pouvoir être à la place de la banque pour son emprunt ? Revenus fixes et stables, profil de risque maîtrisé et la possibilité d'obtenir des garanties. À travers la dette privée, c'est en quelque sorte cette position qui s'offre désormais à l'investisseur, grâce au développement de solutions d'investissement accessibles aux particuliers.