5 %, c'est ce que représente en moyenne la part de capitalisation dans le système de retraite français, ce taux dépasse les 60 % dans des pays comme l'Australie, le Canada et les États-Unis.
Notre système de retraite a misé de manière presque exclusive sur le mécanisme de « répartition » depuis sa création dans les années 40.
Au fil des décennies, les déséquilibres démographiques ont entrainé des réajustements réguliers au travers de différentes réformes : allongement de la durée de cotisation et report de l’âge légal, ont ainsi été utilisés à plusieurs reprises pour éviter de devoir dégrader le montant des pensions dues aux retraités.
Quand on observe les difficultés à trouver un consensus pour faire passer les réformes permettant de sauvegarder l’efficacité de nos régimes de retraite, la capitalisation apparait à l’avenir comme une solution presque incontournable.
Pour orienter l’épargne des Français vers les régimes de retraite par capitalisation, la loi Pacte est venue simplifier en 2021 les dispositifs de retraite existants en créant un Plan d’Épargne Retraite unique. Celui-ci permet d’accueillir l’ensemble des versements, qu’ils proviennent des dispositifs obligatoires d’entreprise, de l’épargne salariale, ou des versements facultatifs individuels. Au final le PER remplace les anciens PERP, Madelin, Article 83, PERCO pour inciter les Français à épargner en vue de leur retraite. On compterait aujourd’hui plus de 10 millions de détenteurs d’un PER en France, ce qui consacre la réussite de ce nouveau dispositif.
Les pays dont le système de retraite se porte le mieux sont ceux qui ont su allier efficacement les vertus du système par répartition et celles de la capitalisation, les Pays-Bas et le Danemark sont ainsi régulièrement cités en exemple, puisqu’ils sont reconnus pour la solidité de leur pilier par capitalisation.
D’ailleurs en France, cette mixité n’est pas nouvelle, elle existe dans certains régimes de retraite comme celui des pharmaciens, mais également chez les fonctionnaires. C’est ainsi que la PREFON gérée par les syndicats a fait son apparition au milieu des années 60, ou encore l’ERAFP le régime de retraite additionnelle des cadres de la fonction publique.
Aussi curieux que cela puisse paraitre, Jean Jaurès défendait déjà l’idée d’une retraite par capitalisation avec un effort d’épargne volontaire des salariés durant toute leur carrière, en investissant dans l’organisme de son choix. Les salariés en France ont le choix d’investir ou non dans les dispositifs de retraite par capitalisation, mais la généralisation de cet effort d’épargne pourrait constituer une solution pertinente pour maintenir le niveau des retraites des Français sur le long terme.
Depuis le début de l'année, le CAC 40 recule de -2 %, tandis que l'EuroStoxx 50 progresse de 9 %, le DAX, malgré les problèmes économiques allemands, de 15 % et l'IBEX (indice de la bourse espagnole) de 20 % (performances dividendes réinvestis).
Les derniers chiffres économiques publiés montrent que l'inflation diminue et l'activité patine en zone Euro. En conséquence, la Banque Centrale Européenne qui a commencé à baisser ses taux d'intervention (3,5 % au 16/10/2024) devrait poursuivre ce mouvement dans les trimestres à venir. En 2025, les marchés escomptent qu'ils se situeraient autour de 2 %. Alors quelles en sont les implications en matière d'investissement et d'allocation d'actifs ?
20,97, c'est le niveau de l'indice V2X au 4 octobre 2024. Cet indicateur mesure la volatilité sur les marchés d'option de l'Euro Stoxx 50. Il donne une information sur le degré d'incertitude ressenti par les acteurs du marché boursier.
Selon le rapport de l’emploi publié par la société ADP(*), les créations d’emplois aux États-Unis se seraient élevées à 99 000 au mois d’août. Cela correspond au niveau le plus faible observé depuis le mois de janvier 2021. Ce chiffre est cohérent avec la hausse du taux de chômage à 4, 3% en juillet observée depuis quelques mois. Il corrobore un scénario d’accalmie des tensions qui ont marqué le marché du travail au cours des deux dernières années.
Nvidia semble inarrêtable. Sa percée en Bourse laisse même les plus optimistes pantois : elle pèse, désormais, 2 975 milliards de dollars environ (environ 2 730 MM€), tout juste 10MM$ derrière une « Apple » qui pourrait bien se voir rapidement croquer.
L’impôt sur le revenu (IR) assure 26 % des recettes de l’État.