Difficile d’imaginer les investisseurs se réjouir d’un affaiblissement de l’activité. C’est pourtant la tendance qui continue de se dessiner cette semaine, sur fond de données économiques en déclin… Des données qui ont donc contribué à nourrir le recul des taux souverains de l’Euroland, ce qui profite par extension aux principaux indices actions.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, le CAC 40 rebondit ainsi de +2.16% depuis le début du mois. Les indices reflétant la performance de l’immobilier côté européen, comme le EPRA Europe rebondissent de plus de 5% sur la même période. Les anticipations selon lesquelles les principales banques centrales en ont fini avec les hausses de taux, mais également la récente chute des prix du pétrole, ont maintenu les coûts d'emprunt mondiaux près de leurs niveaux les plus bas depuis des mois.
En septembre, les ventes au détail ont ainsi enregistré une baisse de 0,3% sur un mois, pour un recul annuel atteignant -2,7%. Une baisse de la consommation qui se reflète également dans les carnets de commandes des entreprises… Selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France, les stocks dans l'industrie continuent d'augmenter, et l'opinion sur l'état des carnets de commandes devient de plus en plus négative. Cette tendance est particulièrement marquée dans le secteur du bâtiment, où même l'activité dans le second œuvre montre des signes de fléchissement. Comme un témoin supplémentaire de la détérioration progressive de la conjoncture… Ces éléments laissent présager une croissance faible au cours du trimestre, avec une augmentation du PIB estimée entre 0,1% et 0,2% selon la Banque de France. Selon l’ancien président de la banque centrale Mario Draghi, il est même « presque sur » que la zone Euro entrera en récession d’ici la fin de l’année. L'enquête de la banque centrale de l’hexagone suggère quant à elle une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,1 % - 0,2 % au quatrième trimestre, la tendance à la désinflation se poursuivant.
Si les différents membres de la BCE continuent d’afficher leur objectif d’un retour de l’inflation vers la cible de 2%, et donc de conditionner la fin de sa politique monétaire restrictive à l’atteinte de cet objectif, elle ne peut que se réjouir de ces données susceptibles de tirer les prix (et les salaires) vers le bas. Prochaine étape : que la détente des taux d’intérêt, reflétant les anticipations de politique monétaire par les investisseurs, ne soit pas contredite par l’intervention de la présidente de la BCE Christine Lagarde vendredi. A suivre…
Les actifs américains surfent sur la même dynamique : l’indice privilégié des investisseurs, le S&P 500, a ainsi aligné huit séances consécutives de hausse… ce qui ne lui était plus arrivé depuis deux ans, alors que les planches à billets tournaient encore à plein régime sur fond de crise sanitaire ! Encore mieux, le Nasdaq Composite, très sensible à l’évolution des taux d’intérêt, s'est quant à lui adjugé 8,4% en ligne droite après avoir enchainé neuf séances de hausse d'affilée. Mêmes causes, mêmes effets : la détente des taux américains, qui évoluent autour des 4.50% (taux sur les emprunts d’Etat à 10) contre un pic à 5% la dernière semaine d’octobre, et la baisse des prix du pétrole ont contribué à cette dynamique.
Alors que le prix du Brent flirtait encore avec les 94 $/baril il y a moins de deux semaines, principalement en raison des tensions géopolitiques liées au conflit entre Israël et le Hamas, les investisseurs semblent désormais bien moins préoccupés par le risque d’une escalade du conflit. Notons que les indices US profitent également de la bonne tenue des résultats d’entreprises dévoilé pour la période du troisième trimestre.
A Wall Street, les géants Amazon, Microsoft, Apple et Alphabet ont ainsi dépassé les attentes.
Source : Zenith AM
Crédit images : Gettyimages
Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 10/11/2023
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