Assiste-t-on à un point d’inflexion de la stratégie de la Fed ? La question se pose après les dernières déclarations de membres comme M. Daly (San Francisco) et R. Bostic (Atlanta), qui ont nettement contribué à nourrir le recul des taux souverains… et le rebond des marchés actions.
La semaine dernière, la présidente de la Banque fédérale de San Francisco déclarait qu’une stabilité de la politique monétaire américaine pourrait suffire si le marché du travail continuait de se refroidir et que l’inflation se rapprochait de l’objectif. Les propos rassurants de Raphael Bostic, qui a insisté sur le fait que la Fed n’avait plus besoin de relever ses taux et rappelé que la diffusion des effets du resserrement monétaire est encore loin d’être finie, ont d’ailleurs provoqué un ajustement des probabilités en faveur d'un statu quo de la FED à l'issue de son prochain FOMC dans 15 jours. Wall Street a donc enchaîné quatre séances consécutives dans le vert après ces déclarations, sur fond de rebond des valeurs technologiques influencées par l’anticipation que les opérateurs font de la politique monétaire.
Malheureusement, l’inflation aux Etats-Unis a légèrement surpris à la hausse ce jeudi, progressant de 3,7% en septembre contre 3,6% attendus par le consensus, notamment à cause de l’accélération du coût des loyers et des biens et services. Pas suffisant pour remettre en cause le scénario central (et optimiste) des marchés, qui continuent de prévoir une pause dans les hausses de taux en novembre et décembre si l’on en juge la réaction modérée des marchés obligataires (et actions) à la suite de la publication de cet indicateur.
Difficultés liées au marché immobilier, consommation en berne et démographie défavorable… Le pouvoir chinois est-il sur le point d’intensifier son action pour relancer l’activité ?
C’est le scénario auquel les intervenants semblent adhérer ces dernières séances. Alors que le soutien monétaire est considéré comme plutôt décevant, l’Empire du Milieu pourrait accroître ses émissions de dette selon les dernières rumeurs, dans le but d’atteindre l’objectif de croissance de 5% pour l’année civile. Ces émissions de dette, de l’ordre de 0,7% du PIB, pourraient financer des investissements dans les infrastructures, toujours selon les rumeurs…
En cette fin de semaine, et en attendant la confirmation de ce stimulus, les actions chinoises ont poursuivi le rebond né des espoirs de relance après qu'un fonds d'État ait augmenté ses participations dans les plus grandes banques du pays. Une décision qui fait suite à une série de mesures de soutien visant à relancer le marché boursier en berne ces derniers mois. « Last but not least », le sentiment des investisseurs a également été porté par des signes d'amélioration des relations sino-américaines, après que les États-Unis aient déclaré avoir accepté une invitation à participer au principal forum annuel de la Chine sur la sécurité prévu en fin de mois. A suivre…
Source : Zenith AM
Crédit images : Gettyimages
Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 12/10/2023
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