Dans la continuité des données d’inflation aux Etats-Unis publiées la semaine dernière, des signaux favorables à la fin du cycle de hausse des taux directeurs par les principales banques centrales occidentales continuent de s’accumuler.
Mentionnons par exemple le Canada, où l’inflation annualisée est repassée à 2,8% à fin juin contre 3,4% à fin mai, ou encore le Royaume-Uni où la tendance est également à la décrue malgré un niveau d’inflation toujours élevé (7,9% à fin juin en rythme annualisé).
Un panorama qui a favorisé la détente observée depuis une semaine sur les taux souverains : le 10 ans américain se situe désormais à 3,81% (contre 4,08% le 10 juillet dernier), et le 10 ans français profite également de la dynamique en repassant sous le seuil des 3% à 2,98%. Suffisant pour officialiser la fin des hausses de taux directeurs ?
Les prochaines réunions de la Fed (26 juillet) et de la BCE (27 juillet) seront malgré tout mises à profit pour opérer un nouveau tour de vis monétaire de 0,25%… Mais la probabilité d’une hausse supplémentaire en septembre fond désormais comme neige au soleil devant ces indicateurs de bonne facture.
La Grande-Bretagne est d’ailleurs un cas très représentatif de la délicatesse de la situation : avec une inflation toujours élevée, la BoE est très certainement loin d’avoir atteint son fameux point pivot étant donné la dynamique du marché du travail qui continue d’alimenter l’inflation salariale. Les économies occidentales doivent également composer avec des indicateurs d’activité qui déclinent petit à petit : la publication ce matin par l’INSEE de l’indice du climat des affaires fait état d’une certaine stabilité, mais se maintient à son niveau le plus bas depuis début 2022.
S’il semble évident que la lumière brille de plus en plus au bout du tunnel, il convient de surveiller qu’il ne s’agit pas des phares d’un train arrivant à contresens…
La hausse de l’inflation et par la suite des taux ont fait des victimes en bourse depuis le premier trimestre 2022… C’est notamment le cas pour les sociétés foncières cotées, l’indice Euro Stoxx Real Estate ayant perdu 49,1% de sa valeur au 30/06/2023 par rapport au 31/12/2021.
La valorisation des immeubles qu’elles portent à leur bilan est attendue en baisse par les analystes et devraient dégrader leurs résultats pour l’exercice 2023. Cependant, certains éléments laissent à penser que la correction a sans doute été excessive (la décote d’actif sur le marché est supérieure à 40%).
Ces entreprises bénéficient par exemple d’une indexation des loyers sur l’activité (commerce) ou sur l’inflation. Ce mécanisme permet d’amortir dans le temps la baisse des nouvelles valeurs d’expertises. Passé les dépréciations de 2023, et si le contexte décrit dans le premier point continue de s’améliorer, les analystes attendent un retour à la profitabilité en 2024.
Ainsi, une note de broker publiée par Deutsche Bank le 18 juillet a relevé l’objectif de cours de Vonovia, provoquant ainsi un rebond de la première valeur de l’indice Euro Stoxx Real Estate de plus de 10% sur deux jours ! Presque un score de valeur technologique…
Source : WiseAM, société de gestion du groupe Crystal
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Le marché des produits structurés en France a connu de nouveau une croissance significative en 2024. On estime que les volumes de vente ont été supérieurs à 50 milliards d’euros, en hausse de plus de 15 % par an pour la 2e année consécutive. Ces chiffres attestent de la poursuite d’une dynamique positive pour les produits structurés en France, qui deviennent année après année incontournables dans une allocation d’actifs diversifiée.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
Le programme immobilier Le Mathurin Régnier, situé dans le 15ème arrondissement de Paris, offre aux investisseurs avisés une opportunité unique d'acquérir un bien d'exception dans un cadre de vie privilégié. Cet immeuble haussmannien, caractérisé par son élégance et son raffinement, propose des appartements en nue-propriété sur une durée rare de 10 ans, une formule d'investissement particulièrement avantageuse.
En 2024, le marché des produits structurés a connu une nouvelle très belle année avec des gains des parts de marché marqués dans les allocations d’actifs des gestionnaires de patrimoine. Les raisons sont multiples et maintenant connues : intérêt croissant pour les unités de compte, désintérêt pour l'immobilier, capacité d'adaptation des produits structurés...
Lorsqu'on veut décrire un produit structuré, on s'attache à présenter sa maturité, son rendement cible, son sous-jacent ou encore son niveau de risque en capital. À ces caractéristiques s'en ajoute une, tout aussi essentielle, la qualité de l'émetteur et son funding.
L'immobilier résidentiel reste un secteur de choix pour les investisseurs à long terme, mais l'horizon 2025 s'annonce comme un tournant majeur. Les évolutions démographiques, les enjeux écologiques, les attentes des consommateurs, ainsi que les nouvelles tendances sociétales et technologiques façonnent un marché en profonde mutation. Quelles orientations prendre ? Quels types de biens privilégier ? Quelles sont les grandes tendances et convictions qui devraient guider la sélection en 2025 ?