Nul ne peut ignorer à quel point les relations sino-américaines ont pu se détériorer ces dernières années, la guerre commerciale initiée par l’inénarrable Donald Trump (mise en place de tarifs douaniers sur des centaines de milliards de dollars de produits importés de Chine sur le territoire américain) constituant le point de départ d’une série d’anicroches plus ou moins médiatisées…
L’administration Biden avait ensuite pris le relais de l’ex-président… l’actuel président américain qualifiant même Xi Jinping de « dictateur » lors d’une réunion de campagne en Californie en juin dernier. Un qualificatif qui n’a que peu plu à Pékin…
Une fois n’est pas coutume, un officiel américain semble vouloir inverser cette tendance, puisque la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, est partie en cette fin de semaine à la rencontre de Xi Jinping et de plusieurs officiels chinois. Le premier objectif semble relativement peu ambitieux… mais non moins crucial : restaurer le dialogue entre les deux premières puissances mondiales.
La rencontre va se tenir dans un contexte toujours tendu puisque Pékin a restreint en milieu de semaine l’export de deux métaux stratégiques propre à la technologie ou encore l’énergie. Une réponse à une décision non moins stratégique, et qui reflète bien les forces de chacun, qui avait vu le gouvernement américain imposer l’année dernière des restrictions à l’exportation de semi-conducteurs américains vers la Chine.
Selon le département du Trésor, Janet Yellen entend rappeler à ses différents interlocuteurs « l’importance pour les deux pays, en tant que premières économies mondiales, de gérer leur relation de manière responsable » et la nécessité « de communiquer directement sur les sujets de préoccupation ». Tout un programme.
Depuis de longs mois, les Américains s’attachent à préserver les intérêts de sécurité nationale… Comprendre : limiter les transferts de technologie vers l’étranger, et plus particulièrement l’Empire du Milieu… tandis que les Chinois conditionnent l’export de leurs matières premières à ces mêmes technologies. Une issue favorable est-elle possible ?
Rappelons que les deux meilleurs ennemis ont toujours besoin l’un de l’autre… mais disposent également tous deux de leviers importants en terme de négociation.
Thématique d’investissement pour le moins porteuse ces dernières années (notamment dans les énergies solaires), la transition énergétique ne semble pas obtenir les faveurs des investisseurs ces derniers mois. Pourtant, les forces de soutien semblent persister à long terme, tant l’ensemble des secteurs d’activités font de la décarbonation de l’économie une priorité.
Cette décarbonation, que les forces politiques appellent quasi-unanimement de leurs vœux, notamment sur le Vieux Continent, nécessitera évidemment une production accrue d’électricité… mais surtout la montée en puissance d’énergie verte.
Un constat qui fut dans un passé récent renforcé par le contexte né de la guerre en Ukraine et de la recherche d’alternatives aux énergies fossiles en provenance de Russie. Récemment, le sujet a été remis au goût du jour dans l’Hexagone par le gestionnaire du réseau électrique RTE dont l’analyse, relayée par les échos, s’apparente à un signal d’alarme.
Ainsi, la hausse des consommations électriques qu’engendreront inéluctablement les projets en cours (abandon progressif du chauffage au gaz, transformation progressive du parc automobile vers des véhicules électriques, décarbonation des aciéries, usines françaises dans les batteries) pourrait faire exploser la consommation nationale d’électricité jusqu’à 640 TWh d’ici 2035… soit tout de même 30% de plus qu’aujourd’hui selon cette même analyse !
Un sacré défi pour le système électrique français… mais pas seulement, puisque nombre de pays occidentaux affichent des objectifs similaires ! Rappelons que la France est loin d’être le pays le plus mal loti en termes d’infrastructures de production d’électricité.
Comme un symbole du défi auxquels les Etats engagés dans cette lutte vont faire face (pour peu qu’ils ne se désengagent pas de leurs objectifs)… mais aussi du boulevard qui s’ouvre pour les acteurs liés à la production d’énergies vertes.
Ainsi, toujours selon RTE, la production électrique dite « renouvelable » doit doubler d’ici 2035 en France, même en anticipant une meilleure disponibilité du nucléaire… Ce qui est tout sauf une garantie compte tenu de l’âge moyen des réacteurs nucléaires actuellement en service. A suivre…
Source : WiseAM, société de gestion du groupe Crystal
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