Après 10 hausses consécutives des taux directeurs, l’heure du tournant monétaire de la Banque Centrale Européenne est-il enfin arrivé ? S’il est trop tôt pour certifier que les taux ne seront plus relevés ces prochains mois dans l’Euroland, la BCE a bien acté cet après-midi ce qu’anticipait le consensus, confortée dans sa vision des dernières semaines par l’évolution des derniers indicateurs économiques qui traduisent un ralentissement en cours de l’activité sur le Vieux Continent… et donc la transmission de la politique monétaire à l’économie.
« L’économie de la zone Euro demeure faible, les secteurs manufacturiers et des services s’affaiblissent » : c’est par ces mots que Christine Lagarde a justifié le virage stratégique que s’apprête à prendre l’institution.
Rappelons que la BCE avait pris le soin d’indiquer lors de la dernière réunion qu’une pause était proche… Surtout, la présidente de la BCE avait laissé entendre ces dernières semaines que la trajectoire de hausse des taux, amorcée en juillet 2022, touchait à sa fin et que l'institution de Francfort allait entrer dans une phase de stabilisation.
Si la Banque Centrale Européenne (BCE) a donc laissé ses taux inchangés jeudi, elle continuera d'évaluer l'impact du resserrement monétaire au moment où l'inflation ralentit en zone euro et d’ajuster sa politique en conséquence. Cette pause devrait également permettre d’évaluer l'effet des tensions géopolitiques qui découlent de la guerre entre Israël et le Hamas et qui font craindre à certains observateurs une nouvelle flambée du coût du pétrole et de l'énergie. A suivre…
Si une publication a défrayé la chronique ces dernières séances, c’est bien celle du géant californien Alphabet. Coté verre à moitié plein, le mastodonte américain de la tech a comme souvent dépassé les attentes de marché en termes de bénéfice par action et de revenus totaux pour le troisième trimestre.
Comme en atteste la réaction sur le titre (-9.5% le 25/10, soit près de 200 milliards de capitalisations envolés à la suite de la publication), les inquiétudes l’ont emporté dans l’esprit des investisseurs. Celles-ci portent sur le segment cloud… Alphabet a tout de même réalisé une croissance des revenus cloud de +22,5% à 8,41 milliards de dollars... mais les spécialistes relèvent qu'il s'agit là pour Google Cloud de la plus faible performance depuis le premier trimestre 2021.
Le consensus de marché était par ailleurs de 8,6 milliards de dollars. Notons enfin que les ventes publicitaires du géant de l'Internet demeurent quant à elles robustes. Alphabet a ainsi fait état de revenus publicitaires de 59,65 milliards de dollars au troisième trimestre, contre 54,48 milliards de dollars un an plus tôt et 59,1 milliards de dollars de consensus. Au-delà cette récente correction, les perspectives d’Alphabet semblent rester attractives. Alphabet devrait continuer d’une part à réorganiser durablement sa base de coûts, et d’autre part de profiter de la tendance positive de l’IA.
Source : Zenith AM
Crédit images : Gettyimages
Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 26/10/2023
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